Les différents handicaps dans le handisport .
Les handicaps peuvent être de différentes origines : héréditaires, congénitales, acquises.
Les déficiences d’origine héréditaire :
Elles sont dues à la transmission d’un caractère génétique responsable de la déficience. Ce gène transmis par l’un ou l’autre des parents entraine une déficience constatée dès la naissance ou dans les premières années de la vie.
Les déficiences d’origine congénitale:
Elles sont dues à des maladies ou accidents survenus pendant la grossesse ou au cours de l’accouchement et jusqu’au 7ème jour de la vie qui entrainent des malformations et/ou des destructions organiques chez les enfants (IMC : infirme moteur cérébral).
Les déficiences acquises :
Elles sont constituées par les séquelles d’accidents ou maladies ayant atteint l’organisme au cours de la vie.
Ces déficiences sont répertoriées en différentes catégories.
On distingue trois types de handicaps : les handicaps moteurs, mentaux et sensoriels.
Le handicap moteur : recouvre l’ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes).
On peut classer en cinq catégories les différentes déficiences motrices selon la nature de l’atteinte :
-les atteintes cérébrales : les accidents vasculaires cérébraux, hémorragies, tumeurs, encéphalites …
-les atteintes médullaires (moelle épinière) : sclérose en plaque, traumatisme, infection.
-les atteintes des nerfs : intoxication, rupture, compression.
- les atteintes musculaires : arrachement, dégénérescence.
-les atteintes ostéo-articulaires : polyarthrite rhumatoïde, scoliose.
-les atteintes neurodégénératives : sclérose en plaques, maladie de Parkinson.
Le handicap sensoriel :
- La déficience auditive qui est une dégradation définitive de l’audition provenant d'une altération du système auditif.
-Les déficiences visuelles sont définies par deux critères (toujours évalués à partir du meilleur œil après correction) :
· la mesure de l'acuité visuelle (aptitude que possède un œil pour apprécier les détails) ;
· l'état du champ visuel (espace qu'un œil immobile peut saisir)
Le handicap mental : Il se caractérise par la difficulté à comprendre et une limitation dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan de la compréhension, des connaissances et de la cognition.
On distingue deux catégories de handicap :
-Les déficiences mentales caractérisées par un retard mental ou une incapacité de développement intellectuel. Le degré de déficience est établi à partir du quotient intellectuel. Cette évaluation est réalisée par des personnes qualifiées.
-Les maladies mentales sont caractérisées par des altérations de la pensée, de l'humeur ou du comportement associées à un état de détresse et de dysfonctionnement marqués tels que la schizophrénie, les troubles de l’humeur…
Afin de mieux comprendre le handicap, voici quelques exemples de maladies fréquemment rencontrées dans les sections handisports.
La sclérose en plaque est une maladie neurologique chronique, souvent invalidante, qui touche uniquement le système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
L'accident vasculaire cérébral (AVC) désigne l’obstruction ou la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau, il est ainsi privé d’oxygène. Ce dernier comporte différents lobes, chacun assurant une fonction spécifique ( langage, motricité...), étant coupé d'oxygène, ces fonctions sont altérées.
La paralysie : (ablation complète de la force musculaire dans une partie du corps)
Elle peut être due à des lésions nerveuses ou à une maladie métabolique du systéme musculaire.
-la paraplégie est une paralysie des membres inférieurs associée à une paralysie d’une partie du tronc.
-Une tétraplégie ou quadriplégie est la paralysie des quatre membres.
Selon l'endroit de la section des nerfs au niveau du système nerveux central, la paralysie touche différentes parties du corps.
Effets sur les sportifs:
Dans de nombreux cas le sport a des effets positifs sur la maladie.
La thérapie par les chevaux est souvent utilisée auprès des personnes en situation de handicap mental. Le cheval est une aide précieuse, par le contact sensoriel auprès de l’animal un stimulus est déclenché, ce dernier est capable de modifier le développement psychomoteur de la personne porteuse d'un handicap, il canalise ainsi son attention et améliore son écoute.
Le sport permet aussi le maintien des muscles voire leur évolution ou retarde les effets des maladies dégénératives.
Prenons l’exemple de la myopathie de Duchenne qui entraine une destruction progressive des fibres musculaires aboutissant à un handicap moteur grave. Afin de retarder l’atrophie des muscles le sport est préconisé cependant il doit être ni violent ni prolongé, toujours inférieur au seuil de douleur et de fatigabilité.
